Lecture n°3 de 2016
Comme je vous en parlais ici, c'est suite à un coup de coeur d' Athénaïs que j'ai eu envie de découvrir ce roman, et ma copine me l'a donc gentiment offert!
Mon résumé :
"Laura, journaliste, est une victime du syndrome de Clérambault. En effet, C., une ancienne amie d'enfance est folle amoureuse de Laura, l'a harcèle, et met tout en place pour tenter de la convaincre qu'elle l'aime aussi, jusqu'à dénaturer sa vie. Laura, va se mettre en danger, poussée par l'envie d'écrire un livre sur cette pathologie, ce qui va l'exalter, l'obséder et la détruire.
Le syndrome de Clérambault est "l'illusion délirante d'être aimée" soit une psychose délirante érotomaniaque. Le sujet va tout faire pour convaincre "sa proie" qu'elle l'aime jusqu'à la déposséder d'elle même."
Mon avis :
Le sujet m'a passionné, comme à chaque fois lorsqu'il est question de psychiatrie. Je me suis instruit, et j'apprécie toujours, puisque je n'avais jamais entendu parlé en ces termes de cette maladie. Cependant, l'écriture m'a gênée. L'auteur coupe son récit en de nombreux paragraphes courts (cf photo) ce qui m'a donné l'impression d'être coupée dans mon élan de lecture. Parfois les paragraphes sont en lien, c'est juste la suite du précédent, mais du coup je me suis demandée à quoi cela servait-il? Et parfois il n'y a pas de vrai lien, Laura est narratrice, puis on repart dans le passé avec Clérambault, puis il s'agit d'Alexia, une malade que rencontre Laura, puis de Léa, un sujet d'étude de Clérambault. Bref, tout ça, m'a franchement dérangé, j'ai trouvé que ce n'était pas assez romancé. J'ai en revanche beaucoup aimé la fin, que l'on connais dès le début, ainsi que la façon dont Laura va se débattre dans cette folie qui l'envahi elle aussi finalement.
C'est donc un succès en demi teinte pour moi, mais je reste contente d'avoir découvert ce roman. Je vous le conseille, car il se lit vite, il fait 180 pages et pour les parisiennes, il est à 1€ chez Bookoff, alors franchement pour ce prix là, il vaut carrément le détour!
Passage culte du roman :
"Ce jour-là, j'en ai eu la certitude. Quelque chose ne tournait pas rond.
"Regarde! Je me suis habillée en toi!"
C. est entrée dans la pièce où je travaillais et a prononcé ces mots d'un air enjoué. (...) Il y avait là quelque chose d'étrange. Pourquoi "en toi" et non "comme toi"?"
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